La première fois que j’ai été contactée par une entreprise aux Etats-Unis, j’ai tout raté. Tout d’abord, je ne comprenais pas ce que la personne me disait au téléphone. L’accent me semblait impossible. Un peu comme les vieux films de cowboys. Et puis, surtout, j’ai été prise de court. Je ne m’attendais pas à un réel entretien au téléphone.
Il y a plusieurs étapes
dans les entretiens téléphoniques. Tout d’abord le « phone screening ».
C’est un peu comme en France. Ce sont les ressources humaines qui vous
contactent et vous posent quelques questions de base. Quoique, je dois dire qu’il
me semble que c’est un phénomène assez nouveau en France. Avant, les ressources
humaines contactaient uniquement pour mettre en place un rendez-vous pour un
entretien en face a face.
Maintenant, il
faut s’attendre à passer un barrage téléphonique. On ne fait plus venir les
gens sans avoir vérifié qu’ils sont dignes de rencontrer la personne qui
recrute.
En général, les
questions sont simples : Que faites vous actuellement, êtes vous toujours
en poste, quand seriez vous disponible, et puis parfois des questions
concernant le poste. Ces questions ont été dictées par la personne qui recrute
(hiring manager) et peuvent être techniques ou business. Alors bien entendu, la
personne des ressources humaines ne connait pas les réponses. Elle note les réponses
et les transmet.
Elle nous dit
ensuite qu’elle va transmettre le dossier et revenir vers nous si nous sommes sélectionnés
pour un second entretien.
Le second
entretien se fait au téléphone, contrairement à la France. Et c’est avec la
personne qui recrute. C’est l’entretien le plus difficile. Il dure entre 20 et
40 minutes selon les postes. Il s’agit de convaincre la personne que vous avez
le bon profil et qu’elle doit vous faire venir pour un entretien en face à
face.
Les questions
sont plus techniques et toutes liées a l’expérience et l’expertise que l’ont
peut apporter la société. `Il faut donc
bien se préparer, connaitre son CV par cœur et faire un minimum de recherche
sur la boite et le poste. Il faut lier son expérience passée aux attentes du
poste. Donc, ne pas hésiter à prendre des notes et les ressortir si la question
tombe.
Par contre, j’ai
rarement eu des questions pièges. Si on a le bon profil et que l’ont sait se
vendre, cela marche assez bien. Si on est hésitant, timide, mou, il n’y a
aucunes chances.
J’ai souvent pris
ces appels dans ma voiture entre midi et deux. Donc, même si la pression est la,
elle est moins intense que lors d’un entretien en face à face.
D’une manière générale,
je dois dire qu’il y a moins de pression dans les entretiens aux Etats-Unis. On
vous met a l’aise, les gens sont souriants (oui, on « entend » les
sourires au téléphone, demandez à n’importe quel commercial, il confirmera), et
la discussion est purement business. J’a un besoin, je veux le pourvoir, vous
avez une offre, montrez-moi qu’elle correspond.
L’étape suivante
est l’entretien en face à face.
J’en parlerai
dans un prochain post.
Coucou ! Quelle plume... ;-)
RépondreSupprimerHey, ça manque de commentaires ici !!!
Je peux te partager sur mon Facebook ?
Bises
Bien sur ! merci de cette ptitie visite JB !
RépondreSupprimerJe n'ai pas fait de pub pour mon blog, je me suis dit qu'on finira bien par me trouver.
Merci pour le compliment. Peut-etre devrais-je penser a me recycler dans l'ecriture ?