lundi 24 mars 2014

J’ai un job !


Après 4 mois de recherche assidue, j’ai enfin eu une offre d’embauche. Il s’agit de la start-up dont j’ai parlé dans les précédents posts de ce blog.
Je suis contente, et soulagée, bien entendu. Car je le voulais, ce poste. Quand j’ai eu l’appel me disant que j’avais été sélectionnée et qu’ils allaient me faire une offre, j’en suis restée muette. Mon interlocuteur a du se demander ce qu’il se passait.

Vous savez parfois, on fait des entretiens juste par désespoir, on prendrait n’importe quoi, même un poste pour lequel on sait qu’on serait malheureux, car on les a déjà fait (c’est comme ca qu’on a d’ailleurs obtenu l’entretien). Mais, il faut bien faire bouillir la marmite, les factures ne se payent pas seules.
Et puis, d’autres fois, on a de la chance, on est contacté pour le poste qui nous fait rêver, celui dont on sait qu’on va aimer (presque) chaque point. On va s’épanouir, et aller bosser avec plaisir, on a d’ailleurs plein d’idées pour faire que ca marche.

Et puis pendant l’entretien, pour le super poste de nos rêves, on se met la pression, parce qu’on le veut vraiment. Alors, il se peut qu’on ne soit pas à son top. On sort de l’entretien en se haïssant d’avoir répondu de travers à certaines questions. On ressasse chaque minute de l’entretien, on interprète chaque geste, chaque regard et chaque mot de nos interlocuteurs.  
Il est difficile de garder contenance et paraitre sur de soi, et malheureusement, cela se ressent.

Pour l’autre poste par contre, il y a moins de pression, si on l’obtient, bien entendu, on ne dira pas non, mais si on ne l’a pas, on ne va pas pleurer. On se donne bonne conscience en y allant, et intérieurement on espère que ca ne va pas marcher. Car décider de ne pas le prendre alors qu’on est dans la misère, c’est une décision grave, il vaut mieux que quelqu’un la prenne a notre place. Du coup on est plus détendu lors de l’entretien, on y va presque les mains dans les poches, sans préparation. On répond donc naturellement, et cela se ressent.

C’est injuste n’est-ce pas ? Car le poste que je ne veux pas tant que ca, peut-être que pour quelqu’un d’autre, c’est le job de rêve, inatteignable. Et inversement, bien entendu.

Donc, j’ai trouvé le poste que je recherchais. Je commence la semaine prochaine. Je profite de mes derniers jours de « vacances » choisies, cette fois.
J’ai annulé tous les autres entretiens que j’avais en cours. Sans aucuns regrets, je dois dire.
Pour une fois, c’est moi qui ai envoyé le mail disant que je ne souhaitais pas poursuivre le processus de recrutement.

Ce blog n’a donc plus vraiment de raison d’être en soi, puisque j’ai enfin trouvé un job. Mais j’ai décidé de continuer à poster des nouvelles sous forme de petites histoires sur la vie en entreprise. Le sujet ne sera pas tout a fait la recherche d’emploi per se, mais plutôt des séquences de la vie de tous les jours au bureau.

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