J’ai un job !

Après 4 mois de recherche assidue, j’ai enfin eu une offre d’embauche. Il s’agit de la start-up dont j’ai parlé dans les précédents posts de ce blog.

Je suis contente, et soulagée, bien entendu. Car je le voulais, ce poste. Quand j’ai eu l’appel me disant que j’avais été sélectionnée et qu’ils allaient me faire une offre, j’en suis restée muette. Mon interlocuteur a du se demander ce qu’il se passait.

Vous savez parfois, on fait des entretiens juste par désespoir, on prendrait n’importe quoi, même un poste pour lequel on sait qu’on serait malheureux, car on les a déjà fait (c’est comme ca qu’on a d’ailleurs obtenu l’entretien). Mais, il faut bien faire bouillir la marmite, les factures ne se payent pas seules.

Et puis, d’autres fois, on a de la chance, on est contacté pour le poste qui nous fait rêver, celui dont on sait qu’on va aimer (presque) chaque point. On va s’épanouir, et aller bosser avec plaisir, on a d’ailleurs plein d’idées pour faire que ca marche.

Et puis pendant l’entretien, pour le super poste de nos rêves, on se met la pression, parce qu’on le veut vraiment. Alors, il se peut qu’on ne soit pas à son top. On sort de l’entretien en se haïssant d’avoir répondu de travers à certaines questions. On ressasse chaque minute de l’entretien, on interprète chaque geste, chaque regard et chaque mot de nos interlocuteurs.  

Il est difficile de garder contenance et paraitre sur de soi, et malheureusement, cela se ressent.

Pour l’autre poste par contre, il y a moins de pression, si on l’obtient, bien entendu, on ne dira pas non, mais si on ne l’a pas, on ne va pas pleurer. On se donne bonne conscience en y allant, et intérieurement on espère que ca ne va pas marcher. Car décider de ne pas le prendre alors qu’on est dans la misère, c’est une décision grave, il vaut mieux que quelqu’un la prenne a notre place. Du coup on est plus détendu lors de l’entretien, on y va presque les mains dans les poches, sans préparation. On répond donc naturellement, et cela se ressent.

C’est injuste n’est-ce pas ? Car le poste que je ne veux pas tant que ca, peut-être que pour quelqu’un d’autre, c’est le job de rêve, inatteignable. Et inversement, bien entendu.

Donc, j’ai trouvé le poste que je recherchais. Je commence la semaine prochaine. Je profite de mes derniers jours de « vacances » choisies, cette fois.

J’ai annulé tous les autres entretiens que j’avais en cours. Sans aucuns regrets, je dois dire.

Pour une fois, c’est moi qui ai envoyé le mail disant que je ne souhaitais pas poursuivre le processus de recrutement.

Ce blog n’a donc plus vraiment de raison d’être en soi, puisque j’ai enfin trouvé un job. Mais j’ai décidé de continuer à poster des nouvelles sous forme de petites histoires sur la vie en entreprise. Le sujet ne sera pas tout a fait la recherche d’emploi per se, mais plutôt des séquences de la vie de tous les jours au bureau.

30 – 60 – 90 day plan

Si vous êtes comme moi dans un secteur marketing ou commercial, il peut vous être demandé à un moment donné du processus d’entretien de présenter devant un « jury » un business plan de 30, 60 et 90 jours. C’est en général la dernière étape d’un processus de recrutement. Seuls les candidats qui ont passé les étapes précédentes avec succès font la présentation. A l’issue de cette présentation, vous aurez une réponse positive ou négative. C’est donc la dernière ligne droite, la plus difficile.

Cela se fait beaucoup aux Etats-Unis. On vous demande de présenter des plans d’actions ou alors de faire des simulations de vente. Pour un des jobs pour lesquels j’ai postulé là-bas on m’avait demandé de lire un livre sur une méthodologie de vente pendant le weekend et de présenter le lundi suivant une simulation de vente en suivant la méthodologie.

Heureusement, le livre était bien fait, et facile à comprendre, j’ai pu préparer un plan  et entrer dans le jeu de rôle pendant l’entretien.

J’ai eu le job, donc je pense que je ne m’en étais pas trop mal sortie.

Depuis que je cherche un job ici, c’est la seconde fois que l’on me demande de préparer un plan d’action à 30, 60 et 90 jours. En gros qu’allez-vous faire en arrivant dans le poste. Alors bien sur ces plans dépendent du type d’emploi pour lequel vous postulez. Il va dépendre également de la société, du niveau de poste que vous allez intégrer et de la maturité du poste. En effet, ce sera différent si vous reprenez une fonction existante ou si vous devez commencer tout à zéro.

Je vais essayer de donner une ligne de conduite pour la construction d’un plan commercial à un trimestre.

Dans certaines sociétés, ces plans vont servir de base pour la définition vos objectifs du premier trimestre. Ils feront ensuite un bilan des trois premiers mois en fonction du plan et décideront s’ils poursuivent votre collaboration. Pour d’autres, c’est un moyen de voir si vous êtes sur la même longueur d’onde quant à la définition du poste et aux objectifs à atteindre.

Enfin, on tombe parfois sur des managers qui n’ont pas votre niveau de connaissance sur votre domaine et qui souhaitent connaitre votre démarche pour résoudre une problématique que rencontre la société et que le futur employé va devoir résoudre.

Par exemple : la société cherche à s’attaquer à un marché donné, vous l’avez fait et avez l’expertise, et c’est ce qui les intéresse dans votre profil. Avant de vous embaucher, ils vont vous demander de leur dire comment vous allez vous y prendre.

C’est donc un moyen pour la société d’obtenir votre point de vue d’expert avant même de vous embaucher.

C’est une situation difficile, car il se peut que vous n’obteniez pas le poste, et vous aurez alors travaillé gratuitement. Car cela demande beaucoup de temps de préparation. La société va garder vos idées et risque de les faire appliquer par un autre.

Tout l’art se trouve dans le fait de dévoiler un plan ambitieux, sans trop en dire. Ils doivent avoir envie de voir le plan en action et penser que seul vous pourriez le mettre en place.

Voici le dernier plan que j’ai présenté pour une societe internationale. Il est en anglais.

Si vous avez bien fait votre travail, vous avez pris des notes lors des divers entretiens. Et surtout, vous avez noté tout ce qui a trait au poste lui-même. Ce qui doit être amélioré, ce qui doit être créé, et ce qui ne fonctionne pas du tout.

Vous allez vous servir de ces notes, de votre expérience personnelle et de la description de poste comme base de votre plan.

Soyez direct et concis. En général, on ne vous donne que 20 minutes : 10 minutes pour la présentation elle-même et 10 minutes pour en discuter et leur permettre de vous poser des questions.

Donc, évitez les phrases longues et préférez les points. Vous aurez tout le loisir de faire des phrases pendant la présentation.

30 / 60 / 90 day channel sales plan

30 days

Learning:

-          Learn about the products and price-list

-          Find out about the admin tools (SFDC, emails, partner deal registration, lead process…)

-          Meet with the local teams

-          Learn about the competition and their offer

-          Learn about the channel process: what kind of partners is targeted, how to get them on board, MDF process, channel contract, training, partner sales presentation, partner sales tools and partner welcome kit.

Partners:

-          Introduce myself to existing partners

-          Identify existing good partners based on revenue and schedule one on one meetings

-          Look at the pipe, contact sales teams and partners. Update SFDC and take action to close revenue.

-          Contact partners who have expressed interest. See if they would be a good fit and start the process to get them on board.

Report:

-          Update SFDC based on information gathered with partners

-          Meet with management to discuss sales prioritization

60 days

Sales:

-          Meet with existing good partners

-          Review channel contracts and sales target with each partner.

-          Discuss about sales target and put a sales plan

-          Schedule weekly pipe review with partners

-          Understand what works and what needs to be fixed within the relationship. Take action.

-          Identify training needs and plan training sessions when necessary.

-          Review and update pipe and work on sales mapping and targeting

-          Start working on lead generation programs with targeted partners to fill up pipe

-          Keep on working on existing pipe and take action to close business.

Partner recruitment:

-          Identify and reach out to potential good partners in each region.

-          Schedule a travel plan to meet with potential new partners

-          Schedule on-site and/or online demos

Marketing:

-          Work on a marketing plan to:

o   Generate leads for partners

o   Get the partners started on sales (incentive – sales blitz)

o   Get the partners to take trainings

-          Understand partners marketing capabilities

Report:

-          Build business plan for good partners to increase sales and discuss with management

-          Build a target list of partners and discuss sales priorities with management

-          Regular update on pipe and partner recruitment

-          Talk about the marketing plan

90 day

Sales:

-          Monitor 60 days activities

-          Continue to increase pipeline

-          Continue pipe review with partners

-          Continue to contact potential new partners

-          Schedule training sessions with partners

-          Schedule demos with partners

-          Accompany partners to sales meetings

-          Start first marketing activities with partners

-          Kick marketing sales contest

Report and measurement:

-          Sales closed and pipe increase

-          How many existing partner meetings

-          New partners signed / Meetings with potential new partners

-          Partner trained

La présentation du plan s’est bien passé, j’ai eu beaucoup de questions, notamment sur les noms des partenaires que j’allais cibler. Pour préserver mon anonymat sur ce blog, j’ai décidé d’effacer ces noms, mais ils étaient listés, je vous invite à le faire pour votre secteur d’activité.

J’ai listé a la fin du plan les clés de mesure du succès de ces 90 jours de travail : Nombre de vente, accroissement du pipe, nombre de nouveaux partenaires et  formation. 

Voila, j’espère que cela pourra vous aider dans votre recherche d’emploi.

Quant à moi, je viens d’avoir une offre ferme de la part de la start-up que j’ai rencontré il y a deux mois. Je suis heureuse car j’avais eu une excellente impression lorsque j’y étais allée pour les entretiens.

Un petit test. Quel est votre degré d’employabilité ?

Comment fait-on pour être dans le peloton de tète et être choisi ?

J’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile. Désormais, à compétences égales, cela se joue souvent à  un rien.

La fameuse crise y est peut être pour quelque chose. Il y a trop de gens qui cherchent un job, et du coup, il y beaucoup de choix. Alors, les recruteurs peuvent faire la fine bouche et se permettre de prendre que les moutons à 5 pattes qu’ils recherchent.

Et oui, ils existent bien puisqu’ils obtiennent les postes à ma place. Pour tous les jobs ou j’ai obtenu un refus, quelqu’un de plus chanceux ou de plus compétent a forcément obtenu une réponse positive.

Avec le florilège de réponses négatives que j’ai reçu et les raisons qui m’ont été données, j’ai fait une compilation de ce qu’il faut être ou avoir pour être employable. Voici un petit test que j’ai créé.

Quels sont donc les critères les plus recherchés des entreprises. Un peu comme pour la bru ou le gendre idéal, il y a des candidats idéaux : ils sont employables de suite.

Ce test concerne des postes pour des personnes en milieu de carrière, sous réserve que vous correspondiez au profil recherché par la boite.

Et vous, quel est votre degré d’employabilité ? Lancez-vous !

Question 1 : Combien d’années d’expérience avez-vous dans le secteur d’activité de la société à laquelle vous postulez ?

A : Plus de 5 ans

B : Entre 2 et 5 ans

C : Vous n’êtes pas bien sur, car votre boite s’est fait racheter, et puis c’était il y a 10 ans, et depuis la technologie a évolué, le marché n’est plus de même.

D : Aucune

Question 2 : Vous venez de chez un concurrent.

A : Oui, l’un des plus dangereux.

B : Oui, la société ou vous travaillez a une branche qui propose des solutions similaires.

C : Non, pas du tout.

D : Tout le monde pense que votre société est un concurrent, mais vous ciblez des marchés complètement différents, et les produits ne sont pas utilisés par les mêmes personnes.

Question 3 : Vous êtes encore en poste.

A : Oui et cela fait 5 ans que vous êtes dans cette société.

B : Non, plus maintenant.

C : Oui mais vous effectuez votre période de préavis.

D : Oui, vous êtes actuellement bloggeur professionnel, et de plus vous aidez votre tante dans le magasin familial, et occasionnellement vous donnez des conseils à vos voisins sur la gestion de leur parc informatique.

Question 4 : En dehors du travail, vous avez une vie bien remplie.

A : Oui, en rentrant du travail tard le soir, vous vous reconnectez pour être sur de ne pas rater un seul email. Et le weekend, vous faites en sorte de ne sortir que dans des endroits avec wi-fi.

B : Oui, vous faites partie d’une association caritative, vous avez fondé un club de pétanque pour les personnes âgées seules de votre quartier, vous faites partie d’un club d’œnologie et vous golfez le dimanche.

C : Oui, vous êtes maman de 4 beaux enfants et cela prend du temps.

D : Le soir c’est canapé télé bière et copains. Et le weekend aussi d’ailleurs.

Question 5 : Vous parlez couramment anglais.

A : Oui mais, vous n’arrivez pas à vous faire comprendre en anglais et tenir une conversation est compliqué.

B : Oui, vous avez vécu 10 ans dans un pays anglophone et vous passez d’une langue  à l’autre sans problème.

C : Vous parlez anglais, espagnol, japonais, portugais et vous avez des notions de coréen.

D : Non, mais vous parlez couramment le loucherbem.

 Question 6 : Depuis combien de temps cherchez-vous un emploi ?

A : Vous n’êtes pas en recherche active d’un emploi. Vous avez été chassé par un cabinet de recrutement. Vous êtes juste à l’écoute des opportunités.

B : Cela fait plus d’un an que vous êtes à la recherche d’un emploi. Vous avez eu plusieurs entretiens, mais l’économie n’est pas au beau fixe, et pour le moment ca n’a pas marché.

C : Cela fait quelques mois, vous cherchez tranquillement le bon poste. Mais il ne faudrait pas que ca dure.

D : Vous commencez tout juste, vous êtes toujours en poste et en recherche active.

Question 7 : Les raisons de votre départ.

A : Il n’y a pas de perspectives d’évolution dans votre poste actuel. Et vous pensez qu’il est temps pour vous de vous investir dans une autre société, vers un autre challenge.

B : Votre nouveau boss ne vous aime pas et vous pensez qu’il va vous virer dès qu’il en aura l’occasion. D’ailleurs, il vous rend la vie impossible.

C : Vous avez été licencié ou vous avez démissionné pour suivre votre conjoint dans une autre région.

D : Vous avez tout plaqué pour voir le monde et maintenant, il est temps de revenir à la vraie vie. D’ailleurs, les factures s’accumulent.

Question 8 : Votre présentation.

A : Vous êtes à la dernière mode et au courant de toutes les tendances. Vos tenues sont originales et forment votre personnalité.

B : Des costumes ou tailleurs impeccables sur mesure, des chaussures cirées, une coiffure bien maitrisée, un regard direct, un sourire avenant et une poignée de main franche.

C : Vous aimez les couleurs vives, les bijoux, les montres, les sacs, le parfum. Vous avez une personnalité rayonnante, vous vous faites des amis facilement. Mais dans le fond vous êtes un grand timide.

D : La dernière fois que vous avez mis les pieds dans une boutique pour acheter des vêtements, c’était en 1999. Vous achetez vos chemises au supermarché, et vos chaussures sont confortables (vous les avez depuis déjà 10 ans).

Question 9 : une présentation en public ?

A : Déjà, petit vous chantiez au spectacle de fin d’année de l’école et signiez des autographes.

B : Vous vous préparez pendant des jours et révisez devant une glace. Il faut rien laisser au hasard.

C : Vous laissez cela à d’autres. Vous préférez l’ombre à la lumière et évitez tant que possible d’avoir à présenter en public.

D : Rien que l’idée vous donne la chair de poule, les mains moites et les genoux qui tremblent.

Question 10 : Votre carrière ?

A : 15 ans dans la même boite à grimper les échelons. Vous êtes dans un grand groupe. Fidèle, vous en connaissez tous les rouages.

B : Vous avez une expérience riche. Vous avez changé souvent de société, parfois par choix et parfois par obligation. Mais cela vous a rendu plus souple et ouvert au changement.

C : Vous avez joué de malchance et êtes dans un secteur d’activité en difficulté. Fusion, acquisition, compression du personnel. Vous avez quelques trous dans votre CV, mais avez toujours su rebondir.

D : Apres un début de carrière brillant, vous avez décidé de faire un break pour passer plus de temps avec votre famille. Vous êtes prêt à revenir et vous lancer dans l’action de nouveau.

Question 11 : Vous savez vous vendre.

A : Vous n’avez jamais compris comment certaines personnes moins brillantes que vous ont fait pour arriver à des postes clés. Vous comptez plus sur les actes que sur les paroles.

B : On vous donnerait le Bon Dieu sans confession. Vous êtes toujours entourés et savez vous présenter naturellement.

C : Vous travaillez dur et vous n’oubliez pas qu’il faut que cela se sache. Vous êtes ambitieux avez appris à vous positionner et à saisir les opportunités. Vous inspirez la confiance et on peut compter sur vous.

D : Dans votre famille, l’humilité est une grande qualité. Vous vous dites qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir que vous faites du bon travail.

Question 12 : Vos supérieurs hiérarchiques.

A : Moins vous les voyez, mieux c’est ! D’ailleurs vous choisissez  des jobs ou vous voyagez beaucoup pour être le moins possible au bureau.

B : Vous avez survécut à tout type de management : des bons, des moins bons, des arrivistes, des opportunistes… Vous avez la peau dure. Ce qui compte c’est le travail que vous faites, et les managers ne sont pas eternels.

C : Deux d’entre eux vous ont fait partir de votre job. La vie est trop courte et on passe trop de temps au travail pour devoir s’embêter avec des incapables. Alors vous faites attention ou vous mettez les pieds.

D : D’une manière générale, vous avez eu de la chance. Vous avez toujours travaillé avec des braves gens, honnêtes et qui savaient reconnaitre votre travail. Vous avez beaucoup appris à leur contact et leur en êtes reconnaissant.

Voila pour le petit test. Vous pouvez maintenant compter vos points.

Q1 : - A10 – B5 – C2 – D0

Q2 : - A10 – B5 – C0 – D0

Q3 : - A10 – B0 – C2 – D0

Q4 : - A5 – B10 – C0 – D2

Q5 : - A2 – B10 – C10 – D0

Q6 : - A10 – B10 – C5 – D10

Q7 : - A10 – B0 – C5 – D0

Q8 : - A2 – B10 – C5 – D0

Q9 : - A10 – B5 – C0 – D0

Q10 : - A10 – B5 – C2 – D0

Q11 : - A0 – B10 – C10 – D0

Q12 : - A0 – B10 – C2 – D5

Résultat :

Entre 0 et 60 points : Votre avez du recevoir beaucoup de lettres négatives sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi ca ne marchait pas. Sur le papier tout va bien, votre CV et votre expérience vaut très bien celui des autres candidats, mais dans la pratique vous êtes rarement celui que l’on choisi. Pas de panique ! La bonne nouvelle, c’est que les recruteurs ont tous une idée similaire du candidat idéal. Identifiez vos points faibles et travaillez dessus. A compétences égales, parfois la décision peut se jouer à un cheveu. Identifiez le cheveu en question et remettez-le en place le temps d’un entretien. Cela ne remettra pas en cause votre personnalité. Aux grand maux, les grands moyens !

Entre 60 et 90 points : A compétences égales avec vos concurrents sur le poste, vous avez de bonnes chances de vous faire embaucher. Mais vous avez peut être l’impression que parfois ce ne sont pas les postes auxquels vous teniez le plus. Ceux là ont tendance à vous passer sous le nez. Vous n’arrivez pas à mettre le doigt sur ce qui ne va pas, parfois cela se joue à un petit détail ou  tout simplement à un détail de votre personnalité qui ne collera jamais avec la vision étriquée de la machine à recruter. Cultivez votre différence et soyez heureux. Si vous ne collez pas parfaitement mais arrivez à naviguer votre barque, c’est bien suffisant. Après tout, le travail ne représente pas tout dans la vie, loin de là. Soyez heureux !

Entre 90 et 120 points : Quand vous postulez dans votre domaine, les entretiens sont une formalité pour vous, vous les passez avec brio. Vous savez faire impression et avez compris tout les rouages de la machine. Vous vous préparez avec soin, et vous vous adaptez à tous vos interlocuteurs. Vous gravissez tranquillement les échelons de la réussite et menez votre carrière à la perfection.

Bien sûr, ce test est à prendre avec humour. Il y a un fond de vérité, mais dans l’essentiel, il a été conçu sur un ton ironique et taquin.

J’espère que vous vous amuserez en le faisant et j’attends avec impatience de voir vos scores !